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PREMIÈRE MOITIÉ DU XVI° SIECLE . • . 179
il est chargé de nouvelles commandes pour cette princesse. Une tapisserie de la Cène lui est payée, en 1531, la somme de 1,038 livres. 11 travaille aussi pour l'Empereur et livre, en 1528-1529, cent tapis de mulets destinés au voyage de Charles - Quint en Italie. Cinq ans après (1534), nouvelle fourniture de cent vingt autres tapis de même nature, pour le prix de 1,365 livres.
Notre tapissier, investi de toute la confiance de la cour, est aussi employé à restaurer les tapisseries impériales, dont un certain nombre, notamment celles qui venaient de la maison de Bourgogne, réclamaient d'urgentes réparations.
Un autre chef d'atelier, Guillaume de Kempenare, vend à Marie
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Marque de la If. pièce det, Sept péché* capitaux (Madrid)
de Hongrie, en 1539, douze pièces de VHistoire d'Hercule. Elles représentaient, à n'en pas douter, les douze travaux du héros grec.
Charles-Quint achète encore, en 1544, de Jean Dermoyen, une Histoire de Josué en huit pièces rehaussées d'or, d'argent et de soie; à en juger par le prix, elles auraient égalé les plus riches tentures sorties à ce moment des ateliers flamands. La suite complète coûta la somme énorme de 10,000 livres de Flandre.
Les comptes du temps restent malheureusement muets sur les auteurs de certaines séries admirables qui existent encore. Si Bernard van Orley a donné les patrons de plusieurs sujets de la Vie de Jésus-Christ, si cette tenture paraît sortir, des ateliers de Pierre de Pannemaker, on ne sait, par contre, à quel peintre faire honneur des tapisseries fameuses représentant les Sept péchés capitaux et le Combat des Vices et des Vertus. Or ces tentures comptent à juste titre parmi les plus remarquables spécimens de la fabrication bruxelloise, avant la substitution de l'influence italienne aux-vieilles traditions flamandes.
A la même période se rattache la Légende d'Herkinbald, d'après les cartons de Jan van Brussel ou Jan van Romme, évidemment
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